J’ai tellement entendu mes clientes me dire : « Quand je sors, je suis angoissée de le croiser. Je fais en sorte de n’être jamais isolée de peur qu’il ne m’agresse ou qu’il ne me tue ». Dès lors que la justice est saisie par le biais notamment d’un dépôt de plainte, des dispositifs de protection peuvent être proposés sous conditions : le téléphone grave danger et le bracelet anti-rapprochement.
Toutefois, il était nécessaire de proposer un dispositif de protection en amont de toute procédure judiciaire ou en cas de classement sans suite (si fréquent dans les cas de violences conjugales). Un dispositif de protection indépendamment de toute procédure judiciaire. Dominique Brogi et Marina Rouillé ont créé un bouton d’alerte “Mon Sherif”.
L’utilisation de “Mon Sherif” est simple
“Mon Sherif” est un petit bouton d’alerte discret. Ce bouton est relié au smartphone via bluetooth. Il peut fonctionner sans connexion internet, que cela soit sur Iphone ou Androïd.
5 numéros, 5 possibilités d’alerter
L’utilisation de “Mon Sherif” est simple. Il suffit d’installer l’application sur son téléphone et d’y rentrer les cinq numéros d’alerte de son choix.
En cas de danger, un geste simple, “appuyer sur le bouton”
Les alertes sont de 3 sortes :
-le clic prévention : avec une pression, c’est un SMS qui informe vos contacts d’une situation à risque, avec votre géolocalisation.
-le clic secours : avec deux pressions, ça déclenche un appel préenregistré en cas de grave danger, toujours avec votre localisation.
-le clic alarme/enregistrement : avec une pression continue qui, en plus de l’appel à vos cinq contacts, déclenche une alarme, des sirènes de police pour alerter les personnes aux alentours qu’il se passe quelque chose de grave. Ce clic pression peut aussi permettre d’enregistrer ce qu’il se passe et constituer des preuves dans le cadre d’une procédure judiciaire.
Géolocalisation et enregistrements
La géolocalisation est communiquée toutes les 20 secondes pendant 15 minutes. Un nouveau double-clic rapide stoppe les envois avant 15 mns s’ils ne sont plus nécessaires. Une alarme sonore et un enregistrement audio sont aussi enclenchés, pouvant servir de preuve. Un vrai plus pour obtenir des éléments matériels lors de procédures judiciaires, ce qui fait souvent défaut dans les affaires de violences conjugales.
L’application Monsherif se télécharge gratuitement et seul l’achat de l’objet connecté (Bouton, Accessoire ou bijou) est payant (environ une 50 aine d’euros).
L’inventrice, Dominique Brogi, se bat pour que “chaque femme qui dépose plainte puisse repartir avec ce bouton” et que les pouvoirs publics financent intégralement ce dispositif.
Vous êtes concernés, vous souhaitez un accompagnement juridique et victimologique, contactez-moi : https://srv-juriste-victimes.fr